lundi 13 février 2012

i majuscule comme Instituteur

C'est le titre de l'essai que je viens de publier pour rappeler que la démocratisation du système scolaire est possible comme l'a prouvé le projet d'école fondamentale, qu'il a été combattu par les partis de droite qui, aujourd'hui semblent en récupérer l'essentiel. Dans le même temps, ils poursuivent le démantèlement de l'école laïque comme en témoigne le programme UMP de janvier 2012.
Ne soyons pas dupes

"i majuscule comme Instituteur" éditions Bruno Leprince 62 rue Monsieur le Prince 75006 Paris
presse@graffic.fr

3 commentaires:

  1. L’individualisation de l’acquisition des connaissances aurait des impacts sur les structures sociales, humaines, familiales et professionnelles.
    Le suivi de chaque individu permettrait de supprimer l’examen traditionnel (quelle économie de temps et d’argent et d’injustice !) L’enseignement devra être assermenté et des contrôles inopinés devront sans doute être organisés.
    L’orientation des jeunes se ferait naturellement à la découverte d’eux-mêmes, de leurs goûts et aptitudes.
    Les familles pourraient décider des dates de vacances. Les congés pourraient être répartis évitant les surpopulations dans les stations, sur les routes et les conséquences économiques. Les lieux de vacances
    seraient occupés plus longtemps, les coûts pourraient être étalés. Les citoyens seraient moins stressés.
    L’activité professionnelle pourrait aussi ne pas être interrompue.
    Evidemment, un contrôle serait nécessaire et d’autres règles établies.

    La mise en place de telles nouvelles structures n’est pas simple.
    Elle demande beaucoup de temps, d’emplois nouveaux, de matériels nouveaux et une programmation de l’acquisition des connaissances scrupuleusement étudiées et expérimentée.
    Les jeunes en cours d’études seraient bouleversés par un changement de méthodes. Ils s’y adapteraient
    plus vite que les enseignants en place qui ne voudront pas changer d’habitudes, qui seraient tenus de travailler en équipes et d’abandonner une partie de leur « spécialisation » -qui est aujourd’hui bien exagérée.
    Une première étape pourrait consister à créer les programmes, les matériels et logiciels d’apprentissages
    et les expérimenter.
    Une deuxième étape pourrait être la création d’un « Centre d’enseignement et d’instruction » dans une région ordinaire avec population ordinaire, ni défavorisée, ni socialement avantagée.
    De présenter ce centre expérimental comme une école administrativement et pédagogiquement autonome,
    avec des enseignants convaincus et qui devront « essuyer les plâtres ». Ces enseignants devront aussi
    être conscients qu’ils prendront les directions des établissements futurs.
    Lors d’une troisième étape seraient installées d’autres centres expérimentaux répartis sur le territoire qui deviendront des centres de formation pratique des enseignants. Tout s’apprend même le métier d’éducateur-enseignant basé sur des connaissances actualisées et pratiques de pédagogie, de psychologie et d’un solide sentiment d’humanisme.
    Les centres seraient regroupés en régions pédagogiques autonomes sous une direction régionale dotée d’une autonomie dans le cadre régional mais interdépendantes et sous direction collégiale nationale.

    Il y a matières à plusieurs livres, mais à quoi bon ils seraient comme tant d’autres envoyés aux oubliettes.
    Il faut réfléchir et construire, agir.
    C’est beaucoup de travail, d’abnégation, de dépenses financières on ne peut plus rentables.
    Qui aura le courage, l’audace d’entreprendre ce qui aurait pu être entrepris il y a quarante ans ?

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  2. Ces centres pourraient aussi recevoir les adultes qui ont besoin d’acquérir des connaissances de base
    qui leur manquent – parce qu’ils ont intégré la vie active tôt, parce qu’ils veulent un avancement professionnel…. Le temps libre sera ainsi bien occupé.
    Cette présence d’adultes dans les établissements d’enseignements pourra avoir un impact sur les mentalités. L’évolution rapide des sociétés, de leurs moyens d’existence, l’approfondissement des savoirs
    fait qu’il n’est plus possible de passer une vie avec les seules connaissances acquises de 6 à 16 ans.
    martindaniel823@neuf.fr

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    1. J'ai ouvert cette perspective en 1974 ( je le résume dans cet essai) en proposant que les Ecoles Normales deviennent des centrezs de formation initiale mais aussi de formation continue pour tout travailleur souhaitant se perfectionner et/ou se reconvertir. Le rappel dans "i majuscule..." de ce qui fut proposé il y a 40 ans va bien dans le sens de la nécessité de dépasser enfin les bocages
      de tous ordres et avec les mêmes orientations

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