mercredi 1 juin 2011

Sur l’enseignement qui se dit libre


 

    Nous avons reçu ce témoignage qui illustre la situation présente de trop d'enseignants des établissements d'enseignement privés sous contrat.

    Le mari de l'une d'entre elles, témoin de ses angoisses, s'insurge contre les "pressions incessantes de la part de leur hiérarchie confessionnelle (directeurs diocésains et chefs d'établissements) du fait de leur liberté de conscience"

"On les pousse à assister à des manifestations religieuses, sous peine de sanctions". Ces autorités réligieuses invoquent évidemment l'incompétence pour obtenir leur démission ou leur soumission.

    Cette personne pose la question de bon sens :" clarifier la position des enseignants de ces ètablissements à caractère propre confessionnel" alors que ces enseignants " sont des agents publics".

    C'est bien le paradoxe de la loi Debré qui prétend concilier le caractère propre de ces établissements et le respect de la liberté de conscience. Les législateurs ont réussi cet exploit de faire dépendre ces enseignants de deux statuts, celui de la Fonction Publique ( leur carrière, leurs salaires sont identiques) et le code du Travail pour leur situation de "travailleurs" d'une entreprise privée...

Ce témoin a raison de s'indigner: "Sachant que c'est l'argent public qui finance l'enseignement confessionnel, doit-on tolérer ce genre d'exagérations qui se multiplient? La gauche aura-t-elle cette fois-ci le courage de ses opinions et de remettre à plat tout ce système malsain?

    Il faut en effet choisir.


 

    

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